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République Démocratique du Congo

Ministère du Plan

Agence Nationale pour la Promotion des Investissements

ANAPI

Sous la coordination de l’ANAPI, les Experts sectoriels se penchent sur l’évaluation et la révision de la Feuille de route des réformes du climat des affaires

mardi 8 août 2023


L’assainissement de l’environnement des affaires est l’un des piliers du mandat de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, et du Programme du Gouvernement.

C’est en exécution de cette vision que l’ANAPI organise du 07 au 12 août 2023, la Retraite du Groupe Thématique d’Experts Sectoriels sur le climat des affaires au Vénus-Village de Bibwa, dans la Commune de la N’sele à Kinshasa, avec les délégués de la Cellule Climat des Affaires de la Présidence (CCA), de la Primature, du Ministère du Plan ; les points focaux ministériels sur le climat des affaires ; les experts sectoriels des différentes administrations, services réformateurs et du secteur privé (FEC, COPEMECO, FENAPEC, ONA, ONICIV, etc.), ainsi que les délégués du monde scientifique et universitaire.

L’objectif de ces assises est de procéder à l’évaluation sans complaisance de la mise en œuvre de la Feuille de route des réformes du Gouvernement sur le climat des affaires adoptée en 2021 ; la mettre à jour en vue de doter le pays d’une nouvelle Feuille de route des réformes qui soit plus dynamique et plus ambitieuse, s’adaptant au mieux au contexte socio-économique actuel et s’alignant aux priorités du Programme national stratégique de développement (PNSD).

C’est la Ministre d’État, Ministre du Plan, Son Excellence Madame Judith Suminwa Tuluka, qui a procédé à l’ouverture officielle de cette retraite.

« Plusieurs assignations ministérielles ne sont pas encore rendues effectives à ce jour. La dernière évaluation faite par la Cellule Climat des affaires (de la Présidence de la République) a relevé un faible taux de réalisation des réformes de 36% seulement. Cela est dû entre autres à la lourdeur administrative des services compétents, la résistance au changement, le changement de l’environnement économique et politique et la stagnation de certaines mesures », a déclaré d’entrée de jeu la Ministre d’État au Plan. Avant d’ajouter : « Aussi, il n’était plus urgent de recourir à la Feuille de route actuelle pour booster les réformes. Il fallait prendre en compte la nouvelle donne et les doléances du monde des affaires afin d’élaborer une nouvelle Feuille de route qui constituera une réponse adéquate pour le secteur privé et aux pertinentes recommandations des Ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques ».

Plus de 100 experts prennent part à ces travaux, à l’issue desquels sera dressé un état des lieux succinct de la mise en œuvre des réformes et actions contenues dans la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires, avant l’adoption d’une nouvelle Feuille de route. Les différentes contraintes rencontrées dans la mise en œuvre de certaines réformes vont faire l’objet de discussions franches entre toutes les structures impliquées, et des stratégies efficaces seront proposées pour faciliter leur implémentation effective dans les échéances à venir.
Aussi, les doléances formulées à l’endroit du Gouvernement par le secteur privé, le collectif des Ambassadeurs accrédités en RDC et d’autres parties prenantes seront examinées et des recommandations idoines formulées aux autorités compétentes pour les rencontrer.

Au nombre des réformes importantes mises sur la table des discussions, il y a entre autres la question de l’instauration d’un visa d’affaires s’agissant particulièrement de la problématique de séjour et de résidence des investisseurs étrangers au pays. L’ambition ici est de réduire le délai et les coûts d’obtention des visas d’entrée et les aligner à la moyenne régionale ; faciliter l’attraction des investissements, les mouvements des investisseurs étrangers, chefs d’entreprises et autres. Une autre réforme majeure envisagée, dans le même ordre d’idées, est la révision de la Loi n°004/2002 du 21 février 2002 portant Code des investissements. Celle-ci permettra notamment de rendre la RDC plus compétitive et attractive aux investisseurs.

« Les réformes d’aujourd’hui, nous les voulons pointues, courageuses et audacieuses, car le développement économique et l’attraction des investissements productifs et durables en RDC sont conditionnés par l’assainissement de l’environnement des affaires. Cette facilité dans la pratique des affaires doit se traduire notamment par la simplification de la fiscalité, la réduction des procédures et coûts des formalités administratives, etc. », a martelé dans son mot de circonstance Monsieur Anthony NKINZO KAMOLE, Directeur Général de l’ANAPI.

Cellule de Communication
ANAPI