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République Démocratique du Congo

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Agence Nationale pour la Promotion des Investissements

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Transports



1. Cadre légal

a. Transport routier

La loi 78-022 du 30 août 1978 portant nouveau Code de la route, entrée en vigueur le 25 juillet 1979, régit la circulation sur la voie publique des piétons, des véhicules, ainsi que les animaux de trait, de charge ou de selle et des bestiaux.

b. Transport ferroviaire

En RDC, le secteur ferroviaire est sous un régime de monopole d’Etat. Le décret du Roi Souverain du 10 octobre 1908 portant sur la police des chemins de fer, coordinations des mesures antérieures sur la police des chemins de fer tel que modifié respectivement par les ordonnances 82/TP du 18 septembre 1928 et 41/06 du 13 février 1954 portant sur le même objet, est le principal texte législatif qui régit les activités de transport ferroviaire, d’une part soit par l’Union Internationale des Chemins de Fer, l’Union Africaine des Chemins de Fer, soit par les entreprises publiques de transport ferroviaires elles-mêmes.

c. Transport aérien

Il est régi par la loi n° 10/014 du 31 décembre 2010 relative à l’aviation civile pour entre autres, doter le pays d’une législation aéronautique adaptée et efficace.

d. Transport maritime

L’ordonnance-loi 66-98 du 14 mars 1966 portant Code de la navigation maritime, constitue l’ossature de base de la législation des transports maritimes en RDC.

e. Transport fluvial et lacustre

L’ordonnance-loi 66-96 du 14 mars 1966 portant Code de la navigation fluviale et lacustre, constitue l’ossature de la législation du secteur.

2. Potentialités et atouts

Les opportunités d’investir se justifient à partir d’innombrables infrastructures de transport disponible dans le pays et dans les différents réseaux.

  • Réseau routier : 152 400 Km de route
  • 7 400 km de voies urbaines ;
  • 58 129 km de routes d’intérêt général ;
  • 86 871km de routes d’intérêt local ou de desserte agricole.
  • Réseau ferroviaire : 5 033 km de voies ferrées, non interconnectées et n’ayant pas les mêmes standards (1,067 m, 1m et 0,6 m d’écartement) :
  • Une ligne reliant Matadi à Kinshasa, longue de 365km avec un 1,067m d’écartement ;
  • Une ligne avec un réseau plus étendu en liaison avec la Zambie, l’Angola et le lac Tanganyika, avec Lubumbashi comme point central. Ce réseau s’étend sur 3. 641 kilomètres (dont 858 kilomètres électrifiés) au Katanga, au Kasaï-Occidental, au Kasaï-Oriental et au Maniema. Son écartement est de 1,067 m :
  • Ligne du Katanga : elle va de Kabalo - Kamina – Kolwezi- Likasi - Lubumbashi - Sakania - Zambie ;
  • Ligne du Kasaï : elle relie Ilebo- Kananga – MweneDitu- Kamina ;
  • Chemin de fer de Benguela : Kamina - Dilolo - Angola (Chemin de fer de Benguela) ;
  • Chemin de fer Kindu- Kongolo- Kabalo- Nyunzu- Kalémie ;
  • Chemin de fer Kindu- Kongolo- Kabalo- Kabongo- Kamina ;
  • Une ligne reliant Kisangani à Ubundu avec 1m d’écartement ;
  • Une ligne à voie étroite dans la région de l’Uélé (0,6m d’écartement) ;
  • Bumba- Aketi- Bondo ;
  • Bumba –Aketi- Buta- Isiro- Wemba.
  • Réseau maritime, fluvial et lacustre : 16.238 km :
  • Le bief maritime Banana-Matadi (150 km) ;
  • Le bief moyen du fleuve Congo (Kinshasa-Kisangani) : ± 1700km, la rivière Kasaï et leurs affluents (11.758 km) ; et
  • Le bief supérieur du Lualaba et les lacs (2.630 km).

On y retrouve également :

  • 40 ports fluviaux et lacustres aménagés dont Kinshasa, Ilebo, Kalemie, Kisangani, Mbandaka, Ubundu et Kindu ;
  • 3 ports maritimes : Matadi, Boma et Banana ;
  • 24 voies fluviales qui constituent les principaux moyens de substitution des routes et des voies ferrées ;
  • Le réseau lacustre du Lac Kivu, long de 106 kilomètres qui relie Bukavu à Goma ; celui du Lac Tanganyika, long de 1. 425 kilomètres, qui relient la RDC à la Zambie, à la Tanzanie et au Burundi ;
  • Le réseau fluvial de Kindu à Ubundu (310 kilomètres) et de Kongolo à Malemba-Nkulu (390 kilomètres) ; et
  • Une multitude de ports privés.
  • Réseau aérien : environ 270 installations aéroportuaires, dont cinq aéroports internationaux, situés dans les villes ci-après : Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma et Gbadolité.
  • Le corridor Nord : couloir de transport reliant le port de Mombasa à la Région de Grands Lacs ;
  • Le corridor Sud : couloir de transport reliant la RDC, par Kasumbalesa, au sud de l’Afrique ;
  • Le corridor Central : couloir de transport débouchant sur le port de Dar Es Salam en passant par la Zambie ;
  • Le corridor Ouest : couloir de transport reliant la RDC à l’Angola.
  • Les corridors de désenclavement de la RDC

3. Réalisations

  • La réhabilitation de plusieurs installations aéroportuaires du pays, notamment : l’aéroport de NDJILI à Kinshasa (aérogare, tour de contrôle et pistes d’atterrissage) ; l’aéroport de Goma (élargissement de la piste d’atterrissage) ; l’aéroport de la Luano à Lubumbashi (élargissement de la piste d’atterrissage) ; et l’aéroport de Bangboka à Kisangani ;
  • La création de la compagnie nationale aérienne dénommée « Congo Airways » ;
  • Création de la firme TRANSCO pour palier à la carence de bus dans la Ville-Province de Kinshasa ;
  • Suppression des taxes et redevances illégales dans le secteur du transport fluvial, lacustres ;
  • Réhabilitation des routes ;
  • Le crédit véhicule accordé par l’Etat Congolais aux opérateurs privés du transport routier ;
  • La réhabilitation du bateau ITB Kokolo, coût : 2,5 millions Usd ;
  • La réouverture de la voie ferrée de Benguela à la suite de l’accord entre l’Etat Angolais et l’Etat Congolais ;
  • Subvention d’équipement de 10 locomotives en faveur de la SNCC.

4. Perspectives

  • Elaborer une nouvelle politique de transport en commun conciliant l’efficacité/la rentabilité et le social, ainsi que la mise en place des mesures incitatives pour attirer les investissements privés dans le secteur, en particulier dans les systèmes de transport massif comme le train urbain, le tramway et le transport fluvial urbain ;
  • Améliorer l’état de la voirie urbaine en vue de réduire le coût d’amortissement des véhicules et fluidifier le trafic ;
  • Accroître le charroi automobile des entreprises du portefeuille de transports en commun ;
  • Inciter les opérateurs privés à investir dans le secteur dans le cadre des partenariats publics-privés, particulièrement dans les systèmes de transport massif ;
  • Renforcer la capacité en matériel roulant et en pièces de rechange des transporteurs publics avec près de 1.500 bus en 5 ans, à raison de 300 bus par an ;
  • Créer un fonds national de promotion du transport public, financé par le péage de certaines routes nationales et les parkings publics dans les grandes villes ;
  • Réhabiliter et moderniser le train urbain de la SCTP ;
  • Mettre en place le système de transport fluvial urbain de la SCTP pour alléger le transport de surface ;
  • Prolonger la ligne ferroviaire Kin- Matadi jusqu’à Banana en vue de la réalisation du port en eau profonde, etc.